Projection église Saint-Joachim

Cette projection illustre, de manière poétique, tout en lumière et en son, le parcours historique de la Ville de Châteauguay à travers les âges. Certains symboles, images ou photographies évoquent des paysages passés ou présents, des époques, des moments clés, des lieux, des activités ou des personnages importants de notre histoire. La narration est assurée par la chanteuse châteauguoise Marie-Élaine Thibert.

La projection débute par la naissance du territoire, il y a des milliers d’années, par le retrait de l’eau. Un nouveau paysage sculpté par l’eau et la glace. Une étendue de forêts, de marais et d’eau poissonneuse où la faune était reine. Cette faune sauvage est représentée par le loup, qui est également l’ancien nom de la rivière Châteauguay : la Rivière du loup. On aperçoit aussi le Grand Héron bleu, symbole aviaire de la Ville.  La présence des Premières Nations, qui ont occupé le territoire, est évoquée par des chants lointains et la sculpture de l’artiste mohawk Michel Beauvais.

Le grand voilier symbolise l’arrivée des premiers colons issus de l’immigration européenne. Ces pionniers s’installent, construisent des forts et des moulins et font du site un lieu d’échange et d’agriculture. Le pommier qui pousse rappelle la présence des vergers durant une bonne partie de notre histoire. Les Sœurs Grises, Mère Marguerite D’Youville à leur tête, incarnent le souffle de ce développement et sont à la source de l’enracinement des premières familles. Plusieurs noms de familles présentes à travers les époques marquent et accompagnent le spectateur tout au long de la projection.

Les premiers habitants vivent du territoire, de son agriculture et, surtout, de leur rivière. Un cours d’eau qui transporte le bois, les gens et les denrées sur de grands bateaux à vapeur. Une rivière au centre de leurs préoccupations, autant pour le bonheur qu’apportent les loisirs et le tourisme, que pour le malheur causé par les débâcles et les embâcles, qui inondent le territoire. Cette glace est souvent évoquée de manière symbolique par le givre.

Certaines images renvoient à une période trouble, la rébellion des patriotes. Certains seront emprisonnés, d’autres se feront exiler, quelques malheureux seront pendus. Puis on évoque la vie de villageois, le temps des sucres, des corvées et des fêtes de village. On souligne également l’impact du train dans la vie des Châteauguois. Le train faisait la navette entre Montréal et les États-Unis, en passant par Châteauguay.

On présente ensuite certains personnages célèbres comme le violoneux Joseph « Jo » Allard et Lucille Desparois, alias Tante Lucille, conteuse qui faisait le bonheur des enfants et qui a marqué les médias de la radio et de la télévision. On souligne l’importance de la vie familiale par un album de photos.

L’éducation prend sa place via l’image de l’instituteur Louis-Philippe-Paré, tandis que celle du sport amateur et des grandes fêtes comme le carnaval d’hiver est palpable avec la présence du porte-parole de cette dernière, le chanteur de renom Michel Louvain. Le restaurant Le Rustik, haut lieu des soupers-spectacles et des grandes soirées, est évoqué par le fameux taureau qui ornait sa devanture.

En finale, on aborde la folie du développement des années 60 et 70, la vitesse des communications, puis la modernité. La projection se termine par des portraits et des noms de famille contemporains.

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