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Santé et environnement

Herbe à poux et autres plantes nuisibles

Herbe à poux

Le règlement municipal interdit aux propriétaires d’un terrain de laisser pousser sur celui-ci des plantes telles que l’herbe à poux et l’herbe à puce, car elles peuvent être nuisibles pour la santé ou l’environnement. Il est important d’apprendre à les identifier et à les éliminer pour éviter les désagréments et stopper leur propagation. Le contrôle des plantes nuisibles est la responsabilité de tous et fait appel à la collaboration de l’ensemble de la population.

Herbe à poux

Éternuements? Yeux larmoyants? C’est souvent à cause de l’herbe à poux. Mauvaise herbe très répandue au Québec et l’une des plantes les plus problématiques en milieu urbain, l’herbe à poux, ou Ambrosia artemisiifolia, est présente de mai à octobre et meurt aux premières gelées à l’automne. À la mi-juillet, l’herbe commence à fleurir et produit du pollen. Ce pollen voyage dans l’air sous forme de fine poussière et provoque des réactions allergiques chez les personnes qui y sont sensibles, comme c’est le cas de plus de 1 million de Québécois, de juillet à octobre.

    • Hauteur variant de 5 cm à 1,5 m ayant des racines peu profondes
    • Feuilles dentelées et très découpées d'un vert foncé sur le dessus et un peu plus pâle en dessous
    • Tige ferme, poilue et d'un vert grisâtre qui rougit à la floraison
    • À l'extrémité de la plante, fleurs en épis d'un vert jaunâtre

     

    La plante de l’herbe à poux ne présente aucun danger au contact avec la peau.

  • L’herbe à poux pousse dans des sols pauvres, mais difficilement dans les pelouses fournies et fertiles. Elle se retrouve :

    • en bordure des rues et des trottoirs;
    • aux abords des pistes cyclables et des voies ferrées;
    • sur des terre-pleins;
    • sur des terrains vagues et des terrains en construction;
    • sur les terrains servant de dépôts à neige.
  • Le plus simple reste encore de l’arracher. Il faut de préférence effectuer l’opération en juin ou en juillet au plus tard, c’est-à-dire avant la floraison. Il est possible de diminuer la prolifération de cette mauvaise herbe en :

    • la déracinant avant sa période de pollinisation (fin juillet);
    • sensibilisant les gens de votre entourage;
    • recouvrant le sol par des matériaux comme le paillis ou des copeaux de bois;
    • implantant un couvert végétal compétitif à l’herbe à poux comme le trèfle et le gazon;
    • entretenant régulièrement sa pelouse, notamment en bordure du terrain;
    • améliorant la qualité du sol avec du compost ou de l’engrais;
    • utilisant des semences résistantes dans les coins de terrain dénudés.

    Tant qu’elle n’est pas en graine, l’herbe à poux peut être déposée dans le bac à matières organiques. Sinon, elle doit être jetée aux ordures.

    • Actions de sensibilisation auprès de la population.
    • Tonte de terrains appartenant à la Ville au moins deux fois par année.

Herbe à puce

Souvent confondue avec l’herbe à poux, l’herbe à puce, aussi appelée Toxicodendron radicans ou Rhus radicans, est une plante qui contient une sève vénéneuse qui, en contact avec la peau, peut provoquer une réaction cutanée comme la rougeur, l’enflure, la formation de cloques et une vive démangeaison, et ce, même en hiver. Ces symptômes disparaissent de 7 à 15 jours après leur apparition.

    • Présente sous diverses formes : buissonnante, rampante ou grimpante
    • Hauteur de 20 cm à 1 m selon sa forme
    • Trois feuilles de 8 à 55 cm ovales. Feuilles lustrées rougeâtres en avril et en mai, vertes en juin et en juillet, jaunes, oranges, rouges ou brunes en automne
    • Fruits ronds de la taille d'un pois de verts à blancs en grappes et fleurs de blanchâtres à verdâtres en juin et juillet
    • Forme de grandes colonies
    • Au soleil ou à l’ombre
    • À l’orée ou à la lisière des boisés
    • Sur les terrains vagues
    • Le long des routes et des voies ferrées
    • Sur les berges des cours d’eau
  • Portez toujours des gants en vinyle résistant et des vêtements qui permettent d’éviter tout contact cutané avec la sève de la plante. Il est important de bien se protéger lors de ces opérations et de nettoyer adéquatement les vêtements et les outils utilisés.

    • Arracher la plante, déterrer les racines et les enlever.
    • Travailler le sol fréquemment pour réduire le nombre de repousses. Ramasser les plantes ou les parties de plantes mortes tombées sur le sol au cas où des graines seraient encore fixées aux tiges.
    • En dernier recours, utiliser un pesticide à faible impact dont l’ingrédient actif est le chlorure de sodium.
    • Jeter la plante aux ordures et ne composter ni ne brûler aucune de ses parties. L’inhalation de fumée dégagée par la combustion de la plante peut causer de graves problèmes respiratoires.
    • Laver le plus rapidement possible toutes les régions exposées – sans oublier le dessous des ongles – au savon et à l’eau froide. Les animaux de compagnie doivent aussi être lavés. Une réaction allergique est possible même si vous avez lavé votre peau; toutefois, elle sera moins grave.
  • La Ville recense la présence de l’herbe à puce sur tout son territoire. Cet inventaire permet de mieux prioriser et de planifier les interventions de contrôle dans les lieux à haut risque.

Berce du Caucase

La berce du Caucase a fait son apparition au Québec en 1990. À ce jour, elle a été observée dans plusieurs régions, dont Châteauguay. La berce du Caucase est une plante exotique qui en plus de perturber l’équilibre des écosystèmes qu’elle envahit, présente un danger pour la santé humaine. En effet, sa sève contient des toxines qui, lorsqu’elles sont activées par la lumière, rendent la peau extrêmement sensible au soleil, causant de la douleur et des lésions à la peau s’apparentant à des brûlures, qui peuvent aller jusqu’au deuxième degré dans les cas extrêmes. Cette inflammation se caractérise par :

  • une rougeur et une enflure de la peau;
  • des cloques et des ampoules;
  • des brûlures superficielles ou plus graves (de premier ou de deuxième degré).
    • Plante géante de 2 à 6 m de hauteur formant généralement de grandes colonies
    • Feuilles divisées en 1 à 3 feuilles plus petites, profondément découpées et pointues, de 1,5 m de largeur et 3 m de longueur et dont l'envers est lisse ou légèrement écailleux
    • Fleurs blanches poussant sur une même tige formant des ensembles de fleurs de forme arrondie appelées ombelles de 25 à 50 cm de diamètre
    • Tige très robuste de 4 à 10 cm de diamètre recouverte de poils blancs rudes présentant de nombreuses taches de rouge framboise à violet
    • Dans les milieux frais et humides
    • Sur les terrains vagues
    • Dans les prés et les champs
    • Le long des cours d’eau et des fossés, sur les rives et les berges
    • Le long des routes, des sentiers et des voies ferrées
  • Portez toujours des gants en vinyle résistant et des vêtements qui permettent d’éviter tout contact cutané avec la sève de la plante. Il est important de bien se protéger lors de ces opérations et de nettoyer adéquatement les vêtements et les outils utilisés.

    • Couper la plante à environ 15 cm du sol.
    • Couper la racine à une profondeur d’environ 20 cm sous la surface du sol avec une pelle ronde bien affûtée.
    • Travailler le sol, par exemple en le labourant à une profondeur d’environ 24 cm. Cela limitera la repousse des plantes.
    • Commencer dès le début du printemps et répéter les coupes chaque année, pendant plusieurs années, afin d’éliminer totalement les plantes.
    • Recouvrir le secteur avec une toile géotextile après avoir éliminé les plantes lorsque la colonie n’est pas trop importante et que le terrain ne présente pas trop de contraintes afin de limiter les repousses.
    • L’emploi d’herbicides ou de moyens de lutte chimique sont des solutions à considérer en dernier recours seulement.
    • Jeter la plante aux ordures et ne compostez aucune de ses parties.
  • Si votre peau entre en contact avec la sève :

    • enlevez la sève le plus rapidement possible avec un papier absorbant, sans frotter. Il faut en effet éviter d’étendre la sève sur la peau;
    • rincez abondamment la surface de peau atteinte avec de l’eau et du savon et lavez-vous les mains;
    • enlevez vos vêtements et lavez-les pour éviter de contaminer d’autres parties de votre corps ou des objets;
    • évitez d’exposer les zones atteintes de votre peau à la lumière naturelle ou artificielle. Portez des gants, des pantalons et un chandail à manches longues pendant au moins 48 heures. Si vous avez des brûlures, protégez la région touchée pendant une semaine;
    • utilisez un écran solaire avec un facteur de protection solaire (FPS) d’au moins 30 pendant 6 mois.

    Si votre peau entre en contact avec la sève :

    • Les brûlures du 1er degré sont superficielles et ne nécessitent généralement pas de traitement particulier. Si vous avez de la douleur :
      • prenez un bain dans l’eau fraîche;
      • faites des compresses et trempez-les dans de l’eau. Appliquez les compresses sur vos brûlures pendant 20 minutes, de 4 à 6 fois par jour.
    • Si vous avez des brûlures du 2e degré, qui s’accompagnent de cloques et d’ampoules, appelez Info-Santé 811 pour obtenir plus d’information sur le traitement des brûlures. Vous pouvez aussi consulter votre médecin, qui pourra vous prescrire le traitement approprié.
  • La Ville recense la présence de la berce du Caucase sur tout son territoire. Cet inventaire permet de mieux prioriser et de planifier les interventions de contrôle dans les lieux à haut risque.

Nerprun

Originaire d’Europe, le nerprun a été introduit ici à des fins ornementales. Considéré comme un joli arbuste décoratif, le nerprun est toutefois très envahissant et nuit à la biodiversité et à la régénération de certains boisés au sud du Québec.

    • Petit arbuste pouvant atteindre près de 6 m de haut
    • Production de petits fruits noirs
    • Sa croissance est très rapide.
    • Il s’implante dans une grande variété de milieux.
    • Il produit des fruits en grande quantité.
    • Ses graines peuvent survivre jusqu’à trois ans dans le sol.
    • Son taux de germination est extrêmement élevé (plus de 90 %).
    • Les souches peuvent faire plusieurs petits.
  • Le nerprun prend de plus en plus de place au centre écologique Fernand-Seguin et nuit à la biodiversité et aux espèces indigènes, dont deux essences d’aubépine qui sont les espèces végétales emblématiques du centre. En collaboration avec Héritage Saint-Bernard, organisme environnemental sans but lucratif qui vise à protéger et à mettre en valeur les milieux naturels, et Nature-Action Québec, la Ville a contribué en 2019 à l’arrachage du nerprun au centre écologique en subventionnant l’initiative qui vise à préserver l’intégrité de cet écoterritoire qui joue un rôle de gardien pour la conversation des habitats naturels, de la flore et de la faune.

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