Pesticides
L’utilisation abusive ou répétée des pesticides (insecticides, herbicides, fongicides, etc.), même à faible impact, entraîne des effets néfastes sur la diversité végétale et faunique, la santé humaine et animal ainsi que la contamination de l’eau, de l’air et du sol. C’est pourquoi il vaut mieux préconiser une gestion écologique qui vise à utiliser moins de pesticides, mais aussi à entretenir les végétaux de façon à limiter les effets négatifs sur l’environnement.
La Ville se conforme aux normes exigées par la Loi sur les pesticides et la Loi sur la qualité de l’environnement qui interdisent notamment l’usage de pesticides pour l’entretien esthétique des pelouses dans les parcs, terrains et aménagements municipaux. Il est aussi interdit d’épandre des pesticides à moins de 3 m d’un cours d’eau ou plan d’eau. La Ville utilise donc des engrais naturels favorisant la pousse du gazon plutôt que celle des mauvaises herbes.
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Choisissez des variétés résistantes
Plusieurs variétés de plantes ou de semences pour pelouse sont peu résistantes à nos conditions climatiques. Choisissez des plants qui seront en mesure de résister au climat québécois afin de limiter les interventions pour les maintenir en santé et les protéger des ravageurs.
Procédez à un entretien régulier
L’entretien régulier comprend la fertilisation, l’aération (dans le cas des pelouses) et l’irrigation, en cas de besoin. En meilleure santé, la plante sera plus apte à faire face aux ravageurs et à l’envahissement des mauvaises herbes.
Respectez les caractéristiques du sol
Le sol possède des propriétés physiques, chimiques et biologiques qui varient d’un lieu à l’autre. Optez pour les plantes qui conviennent au type de sol auquel vous avez affaire.
Choisissez l’intervention la plus appropriée
Une fois le problème identifié (présence de ravageurs, envahissement par les mauvaises herbes, etc.), commencez par un enlèvement manuel, le traitement le plus connu et le plus efficace. Si le problème persiste et s’aggrave, traitez, en dernier recours, avec un pesticide à faible impact. N’hésitez pas à vous informer auprès d’un expert pour régler le problème.
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- Tondre le gazon à une hauteur minimale de 7,5 cm (3 po) contribuera à empêcher la prolifération des mauvaises herbes et la présence des insectes nuisibles.
- Améliorer la qualité du sol en ajoutant régulièrement du compost. Cela améliorera la rétention d’eau du gazon et réduira les besoins en engrais.
- Éviter de marcher sur le sol humide en période de dégel pour ne pas le compacter et de racler vigoureusement votre pelouse car cela pourrait le déchaumer, soit arracher le gazon en dormance.
- Laisser sur place les rognures de gazon (l’herbicyclage) et passer la tondeuse sur les feuilles à mesure qu’elles tombent (le feuillicyclage). Vous « retournerez » ainsi au sol de 30 à 50 % de ses besoins en azote.
- Ne pas arroser le gazon avant les premières bonnes chaleurs de juillet pour que le système racinaire soit forcé de descendre dans le sol puiser de l’eau.
- Aérer la pelouse au printemps ou à l’automne à l’aide d’un appareil qui retire les carottes et les laisser sur place pour contribuer à la santé du sol.